Vue du praesidium lors de la conférence de presseLe 20 octobre dernier, journée mondiale de la liberté de la presse, le centre national de presse Norbert Zongo lançait officiellement la pétition pour la réouverture du dossier Norbert ZONGO.Quelques mois après, c'est-à-dire au jour du 03 mars 2009, 20 000 signatures environs au moins ont été collecté. Sur ces 20.000 signatures, 15 000 avaient été déposées auprès du président de la république le 25 février 2009 à 15h30.Le Public qui a pris d’assaut la salle du CNP-NZ était animé d’une volonté manifeste d’en savoir plus sur le dossier et surtout, l’inquiétude sur la valeur juridique des pétitions. On notait la présence de journalistes venue du Benin, du Sénégal, de la Belgique, de la France, de l’Italie et de la presse nationale. L’absence de la télévision nationale s’est faite remarquée, mais n’a pas étonné.
Vue du public avec en premier plan le célèbre
journaliste Sénégalais Latif CoulibalyRépondant à une question d’un journaliste sur la valeur juridique de la pétition, le président Justin Coulibaly ajoutera que la pétition a pour but de maintenir l’actualité sur le dossier Norbert ZONGO. Elle est aussi et surtout une interpellation citoyenne visant à inciter le président de la république à réagir et surtout de permettre à la population de se rendre compte si le pouvoir se préoccupe ou pas de leur volonté.
Après environ 50 mn d’échange avec la presse, le panel débuta sans à partir de 17h. Il était question de savoir où nous en étions avec le dossier Norbert ZONGO.
Le premier des panelistes à prendre la parole était Maître FARAMA, le jeune et très engagé avocat. Ce dernier avec le verbe et la précision qu’on le connaît, a fait un bref historique sur le dossier. De l’assassinat morbide au non lieu sur le dossier et d’ajouter que le non-lieu prononcé par le juge d’instruction Wenceslas signifie que les éléments mis à leur disposition ne permettait pas d’inculper Marcel KAFANDO et les autres. Aussi, selon le même juge, ce non lieu profite à la personne X. Ainsi donc pour se résumer, le non-lieu que le juge a prononcé veut dire que il y a eu crime certes, mais il n’ya pas de coupables. Paradoxe que relève l’avocat.
Me Prosper Farama, Justin Coulibaly et Me SankaraPour se résumer et pour répondre à un participant sur les éléments nouveaux à trouver pour la réouverture du dossier, Maître FARAMA, affirma qu’il ne fallait pas se leurrer, car le vrai problème est que l’affaire Norbert ZONGO, est une affaire qui touche le premier responsable de la nation. Et que ce dernier sait que le jugement de ce dossier qui touchera son frère, le touchera naturellement.
A sa suite, Maître SANKARA abondera dans le même sens que lui. A la question de savoir si le fait d’être homme politique et avocat dans le dossier ne peut-il pas porter à interprétation et porter un coup au dossier, Il a estimé qu’il n’y voyait pas d’inconvénient et que lui, il faisait son travail sans arrière-pensées.Dans tous les cas, Norbert a été tué pour des raisons politiques et donc ce n’est surtout pas des raisons politiques qui vont être exclues dans le traitement du dossier, conclut-il.Pour lui, le dossier est imprescriptible.
Pour se résumer, le paneliste explique que le combat pour que justice soit faite sur la mort du journaliste Norbert ZONGO est un combat pour la démocratie dans ce pays.
La soirée s’est terminée aux environs de 17h50 mn après que le Président du CNP-NZ, M. Justin Coulibaly ait conclut et lancé que peu importe le temps que cela prendra, la justice sera faite dans l’affaire Norbert ZONGO. Le combat est certes long et pénible, mais il aboutira certainement.